J’ai déjà parlé des inconvénients de l’étalement urbain à Los Angeles (embouteillages et pollution), mais l’endroit de la médaille, c’est que la ville apparaît étonnamment verte vue d’en haut. Les maisons qui montent à l’assaut des collines ont de beaux jardins (pensez aux quartiers de Bel Air, Beverly Hills ou Hollywood), on trouve des parcs jusqu’à la lisière de Downtown (ci-dessous Echo Park), et il faut aussi compter avec les musées, dont les jardins ne sont pas le moindre charme.
Nos préférés : le Getty Center et la villa Getty à Pacific Palisades, construits pour accueillir les collections d’art antique et moderne de Paul Getty, multimilliardaire qui avait fait fortune dans le pétrole et avait créé dans les années 1950 une fondation artistique qui est aujourd’hui une des plus importantes au monde.
Et le musée Norton Simon à Pasadena, qui lui aussi abrite la collection exceptionnelle réunie par un industriel amateur d’art et philanthrope.
On y trouve, comme d’habitude, les Bourgeois de Calais de Rodin (vérification faite, nous avons vu au fil de nos pérégrinations les cinq exemplaires de la sculpture qui se trouvent aux Etats-Unis, si bien que nous avons l’impression de retrouver de vieux copains).
Ainsi qu’un tableau de Picasso (Woman with a Book) et une sculpture de Maillol (Air) qui préfiguraient déjà l’importance de la téléphonie mobile et autres selfies…
Mais qui m’a piqué mon téléphone ?