Le projet

Une famille, un camping-car, un budget et mille et un détails…

  • Une famille

Participe à l’aventure toute la famille Deniard, soit Yves (informaticien et bricoleur à ses heures), Cécile (traductrice littéraire et apprentie-blogueuse) et leurs quatre enfants : Valentine (15 ans, 1e S), Fanny (12 ans, 4e), Christian (10 ans, CM2) et Laurette (7 ans, CE1).

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A Washington D.C. (mais si, on voit le Capitole, tout au fond…)

Yves n’a pas pris d’année sabbatique et ne sera donc avec nous qu’une partie du temps, mais fera presque aussi un tour complet des États-Unis (juillet-août 2016, soit de Montréal à Washington ; décembre-janvier, soit de la Nouvelle-Orléans à San Francisco ; juin-juillet 2017, soit de San Francisco à Montréal – voir « itinéraire »). Cécile a emporté un livre à traduire et déjà acheté une montagne de livres à lire. Les enfants seront scolarisés à distance avec le CNED et Valentine passera son bac français à San Francisco.

  • un camping-car

Acheté d’occasion et à distance au Québec à la fin du printemps, notre beau camping-car de 31 pieds (soit près de 10 mètres de long) est vite devenu « la maison » (au point que nous n’avons pas été inspirés pour lui trouver un autre surnom).

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Nous y disposons royalement d’une entrée, d’une cuisine, d’un salon/salle-à-manger qui peut s’élargir jusqu’aux dimensions d’un palace, d’une cabine de pilotage, d’une couchette en mezzanine, d’une salle-de-bain indépendante avec une gigantesque douche et d’une chambre double. Sans compter les annexes : auvent abritant table de jardin et barbecue ; toit-solarium…

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Bref, nous y sommes très bien, d’autant qu’Yves a réparé quelques défauts et apporté quelques améliorations (sur la photo, l’échelle-barrière qu’il a créée pour la couchette des deux « petits »).

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  • un budget

Ci-dessous le budget prévu (en euros), parce que j’ai vraiment apprécié de trouver ce type d’informations sur les blogs d’autres voyageurs pendant la préparation de notre périple. Cela donne au moins une idée des postes à prévoir.

Mais il sera certainement encore plus utile de donner le budget final parce qu’après deux mois de voyage, on constate déjà que certaines rubriques ont été sous-estimées (le kilométrage et la consommation en essence, gloups !) et d’autres surestimées (dépenses touristiques).

Autre précision utile : ce tableau ne doit pas être confondu avec notre budget familial sur l’année parce que je n’ai pris en compte que les dépenses directes (j’estime par exemple que l’alimentation ne devrait pas nous coûter plus cher qu’en France, donc il n’y a pas de ligne pour ça) et les recettes directes (Yves va continuer à travailler et moi à traduire un peu, donc nos revenus ne vont pas beaucoup diminuer, ce qui facilite grandement les choses par rapport aux familles voyageuses qui ont l’envie, la possibilité et le courage de prendre une année sabbatique…).

Pour équilibrer un peu le budget propre, nous avons loué les chambres des enfants à Paris à des étudiants. Et pour être complet, il faudrait aussi tenir compte des économies générées (pas de frais de scolarité et de cantine à Paris, d’activités extrascolaires, de vacances autres).

DÉPENSES DIRECTES VOYAGE
Billets d’avion Paris-Montréal, juillet 2016 2 300 4 adultes, 2 enfants (coût réel des billets : 3 300 – 1 000 de subvention d’entreprise).
  Washington-Paris, août 2016 500 1 adulte
  Paris-New Orleans, 1 000 1 adulte
  San Francisco-Paris, janvier 2017 1 000 1 adulte
  Paris-Seattle, juin 2017 1 000 1 adulte
  Montréal-Paris, juillet 2017 2 300 4 adultes, 2 enfants (coût réel des billets : 3 300 – 1 000 de subvention d’entreprise)
  8 100
Formalités, assurances Visas 800 5×152 (5 visas américains B1, Yves n’a besoin que d’un ESTA + permis d’entrer canadien)
  Assurance santé, rapatriement 3 000 AVI international, Marco Polo, 1 adulte, 4 enfants sur 10 mois. (Pour Yves et pour les trois premiers mois, nous comptons sur l’assurance de la carte Visa Premier)
  permis international 0 Pour mémoire
  3 800
Hébergement Auberge Jeunesse Montréal 600 2 x 2 nuits, juillet 2016 et juillet 2017
  Emplacements camping 5 000 100 nuits x en moyenne 55 dollars US
  5 600
Camping-car Achat 28 000 35 000 dollars canadiens + 5250 taxes
  Immatriculation 400
  Equipement 2 000
  Assurance 1 000 Assurances Leclerc (1400 CAD pour un an) + assistance dépannage Good Sam Club
  Entretien 2 000
  Carburant 7 000 50 000 kilomètres ?

2 dollars le gallon/60 centimes le litre ?

24 litres au cent/ 6,5 gallons au cent ?

  40 400
Scolarité CNED, 4 enfants 3 400 719+759+890+990
Télécommunications Téléphone et Internet 1 200 AT&T : abonnement téléphone 25$ par mois, achat hotspot et forfait de 2,5 GB à 80$ par mois
Tourisme Visites 5 000
  Activités 5 000
  10 000
Total 72 500
RECETTES DIRECTES VOYAGES
Camping-car Revente 13 000
Hébergement Location des chambres des enfants à Paris à trois étudiants 12 000
Total 25 000

Note : nous avons prévu de ne passer qu’environ une nuit sur quatre au camping, pour faire les vidanges et recharger les batteries (à tous les sens du terme). Pour l’instant nous tenons le rythme. Le reste du temps, nous nous stationnons dans la rue ou sur des parkings. La question méritera un jour tout un billet !

  • mille et un détails

Comme pour le budget, le fait qu’Yves soit en France une bonne partie de l’année simplifie beaucoup la logistique (entretien de la maison et du jardin, factures à payer et tout le suivi administratif d’une PME familiale).

Restait quand même à régler quelques questions pratiques. Celle du courrier, par exemple : pour l’immatriculation du camping-car et pour la demande de visas et autres démarches, il nous a fallu pouvoir donner une adresse à la fois au Québec et aux États-Unis (merci à Christian et à Sabine et Olivier). Mais le système de poste restante que je comptais utiliser pendant le voyage n’a pas encore fait ses preuves puisque les colis envoyés par le CNED ne sont pas arrivés jusqu’à nous (une bête erreur d’un chiffre dans l’adresse, ça devrait s’arranger ;-)).

Nos moyens de télécommunication ne sont pas non plus très satisfaisants : je rêvais d’un accès à Internet illimité, même pourquoi pas en plein désert, mais cela aurait demandé des investissements trop conséquents (parabole). Nous nous contentons donc d’un hotspot avec forfait, mais cela nous limite, notamment par rapport aux exigences du CNED, alors nous profitons au maximum des possibilités de connexion gratuite, qui sont heureusement nombreuses (lieux publics et touristiques, bibliothèques et en dernier recours McDonald !).