Les chutes du Niagara ne se trouvent pas dans un parc national. C’est en arrivant dans la petite ville canadienne de Niagara Falls que nous nous rendons compte que nous avions imaginé un site naturel, or les abords de la rivière se caractérisent plutôt par une surexploitation touristique de mauvais goût.
(Je ne sais pas si c’est à cause de Frankenstein ou de King-Kong, mais ça fait peur !)
Passé le choc, les chutes elles-mêmes restent belles et impressionnantes, ouf. (Au premier plan, les chutes américaines, et plus loin le « fer à cheval » côté canadien.)
De plus, devant l’afflux déjà massif de touristes dans les années 1870, les autorités canadiennes et américaines ont fort heureusement réservé le bord de la rivière Niagara pour une jolie promenade publique, grâce à quoi on n’est pas obligé comme à l’époque de payer pour voir les chutes dans de bonnes conditions (notamment le soir avec les illuminations aux couleurs changeantes).
Même si l’on n’a plus le droit d’y faire des cascades en tonneau, les chutes restent tout de même l’épicentre d’une espèce de parc d’attractions : croisières, plateformes d’observation, tunnel creusé derrière les chutes, marche le long des rapides, vue panoramique depuis les tours, cinéma IMAX, tyroliennes, téléphérique, parc aquatique et toute la clique.
L’incontournable reste tout de même la promenade en bateau au pied des chutes : l’imperméable rouge est de rigueur, mais ça vaut le coup !
Et quand on veut échapper à la foule, il reste la possibilité de longer la rivière vers le sud et le lac Érié, ou vers le nord et le lac Ontario où elle va se jeter, pour trouver un peu plus de nature, comme on le voit sur ces vues depuis la tour Skylon.