26-27 avril – Des dunes blanches comme neige

White Sands National Monument

D’une manière générale, l’Arizona est coloré. Très.

P1100833La ville minière de Bisbee, à quarante kilomètres de Tombstone et pratiquement à la frontière du Mexique, ne fait pas exception, elle qui a fait fortune grâce au cuivre à la fin du dix-neuvième siècle (à l’époque, elle était même plus grande que San Francisco !)

 

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L’immense cratère de la mine à ciel ouvert à la sortie de la ville, exploitée jusqu’en 1975 (pour en prendre la mesure, voyez les bâtiments au bord du trou…).

 

 

 

Même le voyage au centre de la terre sur le petit train de la mine et la visite guidée avec un ancien mineur nous a permis d’en voir de toutes les couleurs.

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Par contraste, le Chiricahua National Monument, tout près de la frontière avec le Nouveau-Mexique, nous a fait curieusement penser à une version décolorée de Bryce Canyon avec ses pitons rocheux et ses pierres en équilibre précaire (voir Utah).

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Mais pour ce qui est de la disparition des couleurs, que dire de ceci, à l’entrée du National White Sands Monument au Nouveau-Mexique ?

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Non, cette matière aveuglante sous le soleil qui recouvrait davantage la route à mesure que nous nous enfoncions dans le parc n’était pas de la neige (quoique certains y fissent de la luge), mais du sable, particulièrement blanc parce qu’il s’agissait de sable de gypse (la matière dont est fait l’albâtre, par exemple).

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Ce champs de dunes de sable de gypse est unique au monde par son étendue et résulte d’une extraordinaire combinaison de facteurs géologiques, hydriques et éoliens. Mais comme par chance il est caché dans un coin de désert aux confins du pays (qui plus est dans une zone militaire et non loin de la frontière, si bien que nous avons été contrôlés plusieurs fois dans la journée), nous ne sommes pas tout à fait toutes seules, mais nous ne sommes pas non plus gênées par la foule…

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IMG_2023Après le concours de saut en longueur, j’ai bien essayé de perdre les filles dans les dunes, mais elles ont réussi à me suivre grâce à mes traces de pas…

(Même pas vrai – d’ailleurs le vent était si puissant que nos traces s’effaçaient en une poignée de minutes, les jalons étaient nos seuls points de repère !)

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