Dans la vallée de la Mort, il pleut un jour sur deux. Je le sais, j’y ai passé deux jours.
D’ailleurs, le château de Scotty, qui était une des attractions de la vallée, n’est plus accessible depuis un an et demi et jusqu’en 2019 à cause des dégâts causés par des orages et une crue éclair. C’est vous dire s’il pleut (photo officielle et non contractuelle).
Dans la vallée de la Mort, il y a des oasis et des hôtels de luxe avec de belles piscines et des palmiers.

L’oasis de Furnace Creek

Furnace Creek Inn, hôtel créé dans les années 1920 pour les premiers touristes.
Dans la vallée de la Mort, il y a des campings bondés, une épicerie, une poste, une laverie… et un musée qui témoigne de l’activité minière qui s’y est développée à la fin du 19e siècle.
Bon, j’avoue que la météo de ces journées de janvier n’est sans doute pas représentative du climat désertique de cette vallée habituée aux records : point le plus bas des États-Unis (-86 m., voir ci-dessous la photo où j’ai entouré en rouge le petit panonceau qui indique le niveau de la mer), 57° enregistrés le 10 juillet 1913, plus de 47° en moyenne en juillet, 3-4 cm de précipitations par an… Parce que la chaleur reste emprisonnée au fond de la cuvette et que les quatre chaînes de montagne (dont la Sierra Nevada) qui la séparent de l’océan Pacifique empêchent l’humidité d’arriver jusque-là.
Et de fait, dans la vallée de la Mort, on trouve aussi des paysages minéraux aussi fantastiques que peu hospitaliers, des champs de sel et des vestiges de lac salé, des dunes de sable et des arbres qui n’ont tout de même pas l’air très en forme.

Zabriskie Point

Badwater

Badwater toujours

Sand Dunes

Ils n’ont pas réussi à fuir à temps.
(Miracle !! Après une semaine, le service des objets trouvés du Grand Canyon m’écrit pour me dire qu’ils ont retrouvé notre appareil photo. Nous avons eu tellement de déconvenues avec la Poste américaine que nous repasserons chercher nous-mêmes l’appareil dans quelques semaines ou quelques mois…)