San Antonio fait partie des premières destinations touristiques pour les Américains, un peu pour le souvenir de Fort Alamo et beaucoup pour ses attractions d’un autre ordre : des parcs à thème et, juste en face de Fort Alamo, un musée de l’étrange, un musée du Livre des records, une maison hantée, etc. Sans oublier la fameuse « River Walk ».

Cette promenade aménagée sur les berges de la rivière San Antonio a été conçue dans les années 1960 par un des artisans des parcs Disney et il y a en effet comme un air de famille avec la rivière enchantée (avec beaucoup plus de bars et de restaurants) !

Et encore, je ne vous parle pas les calèches (elles sont toutes éclairées comme ça ou à peu près).

 

 

 

Plus sérieusement, la résistance héroïque et la chute de Fort Alamo en 1836 contre les troupes mexicaines sont restées comme un symbole de la lutte du Texas pour l’indépendance et elles ont galvanisé ses partisans, qui ont finalement remporté le mois suivant une victoire décisive à San Jacinto, au cri de « Remember the Alamo ! ». (Cela dit, le Texas n’est resté que peu de temps indépendant et n’a quitté le giron mexicain que pour intégrer la fédération américaine en 1845).

Le Saviez-Vous ? C’est à fort Alamo que l’aventurier du Tennessee David Crockett a trouvé la mort.

Sur la « route des missions », au sud de San Antonio, on visite ce qui reste des missions créées par les Espagnols au 18e siècle pour affirmer leur présence dans la région et évangéliser (« civiliser ») les Indiens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Indiens d’ici, les Coahuiltecans, se sont laissés faire avec une relative bonne volonté parce qu’ils étaient victimes d’attaques de la part de tribus plus guerrières (Apaches, Comanches) et des maladies importées par les colons. Malheureusement pour eux, ils tombaient aussi comme des mouches une fois à l’intérieur des missions !