Encore un « je croyais » : je croyais que Key West était une petite île perdue au bout du monde, une sorte d’île d’Ouessant peut-être. Mais non, on y trouve une ville de taille respectable (25 000 habitants) et tous les commerces et services possibles et imaginables.
Bien sûr, le fait que l’île a été reliée au continent par le chemin de fer en 1912, puis par une route nationale en 1938, a contribué à son développement, mais en réalité dès les années 1890, c’était déjà la plus grande et la plus riche des villes de Floride (ce qui, il est vrai, ne représentait pas grand-chose à l’époque).
Parce que si Key West est au bout du continent nord-américain (cette fois-ci, nous n’irons pas plus au sud !), elle occupe aussi une position stratégique en tant que porte d’entrée du golfe du Mexique et grand port à 90 miles, soit 140 kilomètres, de Cuba.
Et puis, arrivés à Key West, il faut bien dire que nous nous demandons tous, comme Ernest Hemingway, qui devait y passer une journée et qui y est resté dix ans : pourquoi diable aller vivre ailleurs ?
Ici, sa maison, dans les arbres, vue depuis le phare.
Autre vue depuis le phare, vers le sud-est. Cuba est derrière l’horizon.
Rassemblement rituel et festif sur Mallory Square pour le coucher de soleil.