Si je veux tenir mon pari d’être « en direct » au moment des élections du 8 novembre, il va me falloir être très, très synthétique sur le mois que nous avons passé à Washington ! Je ne résisterai quand même pas à la tentation de faire deux petits articles sur Capitol Hill et sur le cimetière d’Arlington, mais je passerai habilement le reste de mes observations washingtoniennes dans la catégorie « toutes ces petites choses qui ne sont pas comme chez nous »…
En bref, donc : à peine avions-nous regagné la ville que la serrure du camping-car était fracturée (un dimanche midi au pied du Capitol – la vue était si jolie !).
Bilan : seulement deux vieux ordinateurs volés dans la chambre des filles, mais un petit sentiment d’insécurité et deux jours perdus pour racheter des portables, récupérer tout ce qu’il contenait concernant la scolarité à distance des enfants…
Ensuite donc, un mois à attendre qu’arrivent des colis du CNED et un colis de livres (ce dernier n’étant jamais arrivé, le système de poste restante fonctionne très mal), tout en commençant l’année scolaire et en veillant tout de même à profiter un peu des immenses richesses de Washington : d’abord les musées nationaux (Air et Espace, Histoire nationale, Indiens, Histoire naturelle, Galerie des portraits, musées d’art…), gratuits et si vastes et captivants que nous avons dû aller deux fois dans chacun d’eux parce que des visites de deux ou trois heures ne suffisent pas à en faire le tour ; ensuite les différents quartiers, (Capitol Hill, Downtown, Georgetown) et les villes d’Arlington et Alexandria (qui se trouvent en Virginie, mais juste de l’autre côté du Potomac).
Le 11 octobre, il est plus que temps de partir et nous commençons à nous lasser des allers-retours entre camping, bibliothèques municipales et Mall, mais nous restons avec une petite liste de choses que nous aurions aimé voir (le Ford Theater où Lincoln fut assassiné ou encore le tout nouveau musée des Africains-Américains, inauguré pendant notre séjour et pris d’assaut).
Alors, comme bien souvent, j’ai dit : il faudra revenir !
(De toute façon, pour les enfants, l’essentiel était fait : voir les pandas du zoo national.)