Vive le DDT ! voilà ce que je me suis dit dans la nuit du 25 au 26 août. Et il a dû bien fait son oeuvre contre les moustiques en France et dans toute l’Europe parce que nulle part je n’ai souvenir d’attaques aussi vicieuses que celle dont nous fûmes victimes fin août près de Lums Pond Park dans le Delaware.
Cette nuit-là, je me suis fait piquer une centaine de fois (j’ai compté, ça fait beaucoup) par des moustiques dont je ne comprenais même pas comment ils entraient dans le camping-car. Et non, vous n’aurez pas les photos que je n’ai pas prises le lendemain, mais disons qu’un mois plus tard j’avais encore des marques sur les jambes. (Les enfants n’ont pas été épargnés, mais manifestement j’étais en première ligne.)
Depuis, la guerre chimique est déclarée et nous nous sommes dotés de tout un arsenal dont nous faisons un usage immodéré au moindre bzzz. Et j’avoue pour mon péché avoir observé avec une joie féroce un moustique dont le vol erratique témoignait des première atteintes à son système nerveux, puis l’avoir contemplé les six pattes en l’air sur mon drap en songeant que je comprenais désormais l’entrain avec lequel les agriculteurs pulvérisent les pesticides par avion entier sur leurs récoltes, quitte à mourir eux-mêmes d’un cancer plus tard. Les plus petits crèveront les premiers !

P.S. : rassurons les grands-parents : je ne nous ai évidemment pas encore tous empoisonnés ; en ce moment nous sommes dans les montagnes où c’est très calme; et pour la suite je recherche activement une très efficace tapette électrique qui ressemble à ça et avec laquelle je pourrai de surcroît continuer à m’entraîner au tennis…