5 août – Brooklyn, un train d’enfer

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Brooklyn est un borough immense qui présente bien des visages avec ses 2,5 millions d’habitants, et nous aurons vu plusieurs d’entre eux : le quartier bobo de Williamsburg, le quartier historique de Brooklyn Heights, par la suite Little Odessa et Coney Island.

Mais le souvenir qui me revient de cette journée est celui de notre pique-nique à DUMBO, ancien quartier portuaire qui fait face à Manhattan. Après sa revitalisation (classique reconversion des anciens entrepôts en commerces et ateliers, création d’un parc au bord de l’East River avec animations, manège, etc.), ce quartier est désormais considéré comme branché.

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D’ailleurs, l’hebdomadaire The Economist, par souci de sensibilisation écologique, y avait installé une camionnette pour offrir aux passants une glace aux insectes –  petit défi que nous n’avons pas manqué de relever (grillons, vers blancs, une pincée de sauterelle).

 

Tout cela était bel et bon sur la carte et sur les photos des magazines de déco que j’avais lus, mais il manquait un détail au tableau : le vacarme infernal qui règne sous les ponts empruntés par les voitures et le train. Car DUMBO signifie Down Under the Manhattan Bridge Overpass, soit « sous le pont autoroutier de Manhattan » et l’ambiance sonore qui règne sur la petite plage entre les deux ponts (Manhattan et Brooklyn) encore assez… industrielle !


Plus généralement, on a beau avoir entendu parler du bruit qui règne à New York, des voitures, de la foule, il reste étonnant de découvrir les hurlements réguliers des sirènes de police, les vrombissements des hélicoptères qui (comme les avions) sillonnent le ciel à relativement faible altitude, le mugissement du vent dans les grues qui hérissent cette ville en perpétuelle (re)construction et, quand tous les autres bruits se taisent, le grondement sourd des climatisations. C’est connu : dans la ruche new-yorkaise, jamais ne s’arrêtent les ailes des abeilles ventileuses.