En décidant de monter jusqu’au parc national d’Acadia, nous savions que nous sacrifiions une partie du temps prévu pour Boston et sa région. De fait, nous ne pouvons consacrer qu’une journée au centre-ville, mais pas de regret : la canicule n’invite guère à s’attarder en ville et il sera toujours plus facile de revenir un jour à Boston qu’au fin fond du Maine.

Du coup, nous faisons tout de même preuve d’un certain stakhanovisme tranquille dans notre découverte de la ville : parcours du Freedom Trail (Old State House, Faneuil Hall, Old North Church… un condensé des premiers temps de l’histoire des États-Unis en route vers l’indépendance), port, pizzeria dans le quartier italien du North End (mémorable, je vends l’adresse très cher), quartiers de Beacon Hill et de Back Bay en passant par les parcs de Boston Common et Public Garden.

La longue promenade nous aura déjà donné un bel aperçu de la ville, désormais agréablement ouverte sur son port, et offert le premier vrai choc du contraste entre bâtiments du 18^e siècle et gratte-ciel ultra-modernes.

Et pour récompenser les marcheurs et s’offrir une jolie vue sur Boston de nuit, nous montons au bar du Prudential Center – la note sera aussi élevée que si nous étions montée à la terrasse panoramique un étage au-dessus, mais nous y aurons gagné un cocktail (et des enfants pour qui Boston restera comme la ville mythique où nous avons « pris un verre dans une tour ».)