27 juillet – Plymouth, pèlerinage au pays des Pilgrim Fathers

plymouth

Pour conclure notre bref séjour dans la région de Boston, nous consacrons la matinée à la visite de Cambridge, sur l’autre rive de la Charles River. Cette ville universitaire abrite à la fois, excusez du peu, le prestigieux MIT (Massachussetts Institute of Technology) et Harvard College, première université américaine, fondée en 1636.

Nous trouvons le premier désert et en plein travaux d’été, et nous nous y perdons copieusement jusqu’à ce qu’un bon génie nous guide dans le labyrinthe (en passant devant les laboratoires de robotique où nous aurions bien photographié quelques prototypes !) pour nous faire émerger sur une belle pelouse avec vue sur Boston.

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Le deuxième est grouillant de touristes (beaucoup de groupes asiatiques), mais aussi d’étudiants, puisque Harvard monnaie le prestige et la qualité de son enseignement même en été en proposant des sessions courtes.

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Puis nous partons vers le cap Cod, en faisant étape à Plymouth, où les Pères Pèlerins (ces puritains qui fuyaient les persécutions en Europe) débarquèrent du Mayflower en 1620 pour y fonder la première colonie européenne. Celle-ci ne dut sa survie qu’à l’aide des Indiens wampanoag après que la moitié des colons avaient péri pendant le premier hiver ; c’est l’épisode qui est commémoré chaque année lors de la Thanksgiving en novembre.

(Et en repensant à nos visites du matin, on s’émerveille que ces colons qui mouraient littéralement de faim en 1620-1621 et leurs suivants n’aient eu, à peine quinze ans plus tard, d’autre préoccupation que de fonder la première université américaine. Cela donne une idée de leur ambition pour la colonie et de l’importance qu’ils accordaient au savoir…)

On trouve aujourd’hui dans cette jolie petite ville de bord de mer une réplique du navire, une reconstitution du village tel qu’il était en 1627 et une pierre vénérée dans un temple, pierre sur laquelle les passagers du Mayflower auraient débarqué en touchant terre. Bon, on n’est pas vraiment, vraiment sûr qu’il s’agisse d’un vrai morceau de la vraie pierre, mais cela fait des siècles que l’on vient se recueillir dessus et, en matière de pèlerinage, ce n’est pas l’authenticité de la relique qui compte, mais la foi du croyant !

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La statue du chef indien Massasoit veille sur le temple.