Quelques cartes postales de nos derniers jours au Nouveau-Mexique et de la route bucolique qui nous a menées de la plus grande ville à la plus ancienne en passant par la capitale, Santa Fe.
Ultime regard vers Albuquerque et le sud de l’Etat depuis le sommet du Sandia Peak (3 163 m).
Vers le nord, nous regardons aussi de haut la route touristique, dite Turquoise Trail, qui serpente vers Santa Fe.
Le Turquoise Trail, ainsi nommé en raison des mines de turquoise qui parsèment la région, mène notamment à Cerrillos.
La petite ville a connu un boum à la fin du 19e siècle et aurait même été envisagée comme capitale du Nouveau-Mexique, mais aujourd’hui elle tient davantage de la ville-fantôme.
Nous avons déjà consacré plusieurs jours à Santa Fe en janvier, nous n’y faisons donc qu’une brève halte, le temps de prendre un latte dans le plus petit café du monde.
A une heure au nord de Santa Fe et à plus de 2 000 mètres d’altitude, les montagnes où se cache Los Alamos, la petite ville où se sont inventées dans le plus grand secret les bombes atomiques pendant la Seconde Guerre mondiale.
A Albuquerque, le musée national du nucléaire proposait une reconstitution des laboratoires où travaillaient les scientifiques dans le cadre du projet Manhattan : 2 000 chercheurs dont 20 Prix Nobel (!) dans une ville dont les propres voisines ignoraient l’existence.
Malgré les propositions insistantes du gardien, allez savoir pourquoi je n’ai pas trouvé particulièrement glamour de me faire photographier à côté des répliques des bombes à l’uranium et au plutonium qui ont respectivement frappé Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Rien que leurs surnoms (Little Boy et Fat Man) fait froid dans le dos.
Plus que de faire le détour vers Los Alamos, nous préférons en faire un vers le joli sanctuaire de Chimayo, le « Lourdes américain » (église de 1816), qui accueille 30 000 pèlerins à l’époque de Pâques.
Dernière étape importante au Nouveau-Mexique : Taos et Taos Pueblo, le village d’adobe vieux de plus de mille ans protégé par l’UNESCO.