Les déplacements dans San Francisco, c’est tout un poème ! D’abord, il y a ces rues très en pente, dont certaines sont carrément interdites aux véhicules aussi volumineux que le nôtre (mais comment ont-ils pu imaginer ces tracés rectilignes qui défient la pesanteur à l’époque où les voitures à cheval non plus ne devaient pas passer ?!)
On apprend à connaître les grands axes et les itinéraires qui contournent les collines, mais c’est un apprentissage un peu douloureux parce que dans 80% des cas, on n’a pas le droit de tourner à gauche – curiosité que semble ignorer le GPS et qui oblige à faire trois fois plus de virages (à droite, donc) pour arriver à destination. Par ailleurs, on n’a pas spécialement envie de faire des kilomètres étant donné l’impressionnant état de délabrement des chaussées (en ville, mais aussi sur les voies rapides où les nids de poule pourraient parfois accueillir toute la basse-cour. Aie, mes pneus !).
Alors une fois le camping-car posé, nous avons un peu tout fait comme mode de locomotion : à pied beaucoup (assez sportif), en bus touristique, en bateau sur la baie et bien sûr en cablecar.
Lombard Street et ses célèbres épingles à cheveux tout là-haut – c’est sûr, on ne pouvait pas y aller en camping-car !
Le bus touristique décoiffe un peu, mais comme San Francisco est très étendue et les sites intéressants nombreux, il est bien pratique pour voir plusieurs quartiers en une journée.
Les célèbres funiculaires – qui aujourd’hui, vu les tarifs, la modestie du réseau et le temps d’attente, tiennent plus du tour de manège que du transport urbain !
Accrochez vos ceintures pour la descente…
Enfin, toute l’histoire de San Francisco du milieu du 19e au milieu du 20e a été celle d’un grand port, donc la visite n’aurait pas été complète sans un petit tour sur ses bateaux historiques et sur la baie.
Nous n’aurons sans doute pas la chance de faire un tour sur un des bateaux de la marina (non loin du Golden Gate) qui se précipitent sur les flots dès que le temps le permet.
Mais une simple croisière d’une heure permet déjà de voir de bien belles choses…
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