
Je ne m’attendais pas spécialement à ce que Miami Beach me plaise. Quoi, ce mince ruban de sable adossé à une muraille de béton ?
Mais c’est que la plage n’est pas n’importe quelle plage : ça a coûté ce que ça a coûté, mais le sable est blanc, la mer turquoise, les vagues juste ce qu’il faut pour s’amuser sans se faire peur et la température idéale dans l’eau (27°) comme sur la plage (27°), où une brise légère a miraculeusement le bon goût de souffler pour nous rafraîchir sans soulever le sable…

Quant au béton, on a su ici lui donner des formes et des couleurs pastel tout à fait attrayantes : Art Déco des années 1920, MiMo (pour Miami Modern) des années 1950, tout a été bien préservé et réjouit l’œil à chaque tournant.
Ajoutez une bonne dose de palmiers et une exposition d’art internationale qui déborde jusque sur les places publiques, et vous avez le décor idéal de vacances éternelles.
Eh bien, nous, nous avons beaucoup travaillé ! Pour son épreuve de baccalauréat dite de TPE (« travaux personnels encadrés »), Valentine a choisi d’étudier la probabilité de la disparition de la plage de Miami Beach d’ici une vingtaine d’années, et nous avons donc arpenté la plage du nord au sud au sens propre du terme, tant sur des secteurs où elle est aujourd’hui très, très érodée, que sur d’autres (devant les grands hôtels) où elle présente mieux parce qu’on vient d’y ajouter une bonne couche de sable. Quand on vous dit que ça coûté ce que ça a coûté…
Avant/Après