Etait-ce la musique particulière de ce nom ? Cap Canaveral m’avait toujours fait rêver et il n’était donc pas question de passer en Floride sans visiter le Kennedy Space Center.
Nous avions déjà vu beaucoup de choses au musée de l’Air et de l’Espace à Washington – déjà touché un morceau de lune, déjà admiré la fusée de Tintin et les différentes générations d’engins spatiaux.
D’ailleurs, franchement, était-ce bien raisonnable d’aller sur la lune avec des modules emballés dans du papier-aluminium et des buggys qu’on croirait assemblés avec des matériaux de récupération dans un garage de banlieue ? Pas très sérieux.
Mais ça a marché. En fait, les installations mises en place sur la base spatiale dans les années 1960 et 1970 se sont révélés si fiables et efficaces que c’est seulement aujourd’hui qu’elles subissent un programme de rénovation radicale.
Car après les expéditions lunaires (1968-1972), après l’aventure des navettes spatiales (Columbia, Challenger, Discovery, Atlantis et Endeavour : 130 lancements entre 1981 et 2011), après la station spatiale internationale (1998), la NASA s’est donnée un nouvel objectif, qu’elle met beaucoup en avant auprès du public : envoyer des hommes sur Mars d’ici 15 ou 20 ans. Nom de code du programme : Orion.
Nez à nez avec Atlantis…
Le hangar d’assemblage, tellement immense et haut qu’il faut une ventilation spéciale pour que des nuages ne se forment pas à l’intérieur!
Entre passage dans un simulateur de décollage, magnifiques films IMAX en 3D, rencontre avec un astronaute et tour en car pour aller voir les lieux d’assemblage des fusées, nous n’avons pas vu la journée passer, d’autant que les Américains s’y entendent pour vous faire revivre à coups d’animations à grand spectacle et musique hollywoodienne le suspense d’un décollage ou l’émotion des premiers pas sur la lune. Les enfants sont conquis et la cabine de pilotage du camping-car est d’ores et déjà devenue notre simulateur personnel !