La glace pour astronaute

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Lors de l’inauguration du nouveau musée de l’histoire et de la culture des Africains-Américains à Washington fin septembre (article à venir), nous avons rencontré un employé du Trésor américain qui nous a bien étonné par sa maîtrise de la langue française : « Il fallait que je susse parler un français très châtié pour réussir le concours », nous a-t-il expliqué.

Entre deux imparfaits du subjonctif, il nous a aussi donné des détails sur l’histoires de la ville et vivement encouragés à essayer la glace pour astronaute qu’on vend au musée de l’Air et de l’Espace, ainsi que d’autres aliments lyophilisés : « C’est dégueulasse, bien sûr, mais quand j’étais jeune, dans les années 1970, c’était vraiment le Graal ; ça fait partie de la culture américaine, il faut essayer. »

Ce qui fut dit fut fait, et pour la modique somme de 6 dollars nous nous sommes donc procurés un sachet  de glace au chocolat de l’espace.

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Cela ressemble à ça – aussi appétissant qu’un morceau de craie ou de brique, donc, sauf que c’est plus léger.

 

 

 

 

Mais contre toute attente, ou parce qu’on nous avait dit de ne pas aimer, nous avons trouvé cela plutôt bon. La texture fait penser à l’intérieur d’une barre Ovomaltine, avec cette subtile sensation de brûlure quand la poudre entre en contact avec la langue.

A titre d’expérience scientifique, nous avons mis nos morceaux de craie quelques heures au congélateur pour voir ce que cela faisait, et la réponse est : rien. Curieusement, ça ne paraît même pas plus froid. Et c’est là qu’on se rend compte que faire de la glace sans eau, c’est vraiment antinomique !