Nous sommes lundi matin, il ne va plus être aussi facile de se garer près de la gare du ferry de Staten Island, il est temps de quitter l’île, d’autant que nous commençons à manquer de tout : plus eau, ni gaz, ni électricité, à aucun étage. Il faut aller dans le camping/parking de Liberty Park, dans le New Jersey, face à Manhattan.

La vue depuis notre chambre sur le camping de Liberty Park

C’est l’occasion de rappeler que la ville de New York se trouve au sud de l’État de New York, mais surtout au cœur d’une immense mégalopole dont une bonne partie se trouve en fait dans le New Jersey, juste de l’autre côté de l’Hudson River. S’y loger est une bonne idée pour les touristes (et les autres), car c’est bien relié par les transports en commun.

Que New York elle-même se compose de cinq entités administratives (les boroughs) : Manhattan, qui occupe au centre l’île du même nom ; le Bronx, au nord, que nous n’aurons malheureusement pas le temps d’aller voir, pas plus que le Queens, sur Long Island ; Brooklyn, également sur Long Island ; et enfin Staten Island, l’île au sud, la plus verte et la moins peuplée.

Excentrée, Staten Island est longtemps restée à l’écart de l’agitation new-yorkaise, mais avec la folie des prix de l’immobilier, beaucoup de gens sont en train de s’apercevoir qu’être à 25 minutes de la pointe de Manhattan par un ferry gratuit et régulier est une aubaine et toute la zone autour de la gare est en train d’être reconvertie en centre commercial et résidences.

Staten Island, désormais vendue comme « the best-value boro », soit le borough qui offre le meilleur rapport qualité-prix pour se loger.

Enfin Manhattan elle-même est une mosaïque de quartiers qui, à quelques rues de distance, n’ont parfois rien de commun : passer en un quart d’heure de Greenwich Village à Lower Manhattan en passant par Soho et Tribeca, c’est changer plusieurs fois de planète…

Bref : une semaine à New York, c’est tout juste le temps nécessaire pour avoir le tournis !