29 juillet – escale à Nantucket

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Sept heures du matin : pour une poignée de dollars (50), un garagiste nous remplace notre pneu crevé par un vieux qui permettra de rouler quelques heures (parce qu’en plus on a découvert que la roue de secours était aussi fichue…), et nous partons prendre le ferry pour l’île de Nantucket.
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Nous y débarquons sous un déluge homérique, et le premier bâtiment dans lequel nous nous engouffrons à l’étourdie pour nous mettre à l’abri se révèle être le musée de la chasse à la baleine. Justement, jamais nous n’avions eu autant envie de visiter un musée de la chasse à la baleine ! Car si celui-ci n’est pas le seul de son espèce dans le nord-est des États-Unis, il a l’avantage de se trouver dans ce qui fut la capitale mondiale de la pêche à la baleine au 18e et 19e siècles. Les enfants ne sont pas les moins intéressés, eux qui connaissent par coeur le film adapté de Moby Dick de Herman Melville. De mon côté, je suis fascinée que cette toute petite île se soit ainsi trouvée au cœur d’un réseau commercial de première importance qui la mettait en contact direct avec toutes les régions du monde, jusqu’aux contrées les plus lointaines (Chine, île du Pacifique).
La journée se poursuit par une promenade dans la ville et une escapade en bus vers le petit village de Siasconset  (dites ‘Sconset pour ne pas faire plouc). On aurait cru que ce serait la haute saison touristique, mais on n’y voit pratiquement pas âme qui vive, donc si vous recherchez le calme, vous le trouverez encore dans ce hameau où les «shanties» (baraques) des pêcheurs où été reconverties en cottages d’autant plus chics que discrets.
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Siasconset, ses ruelles paisibles…

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…où l’on marche en fait sur des coquillages…

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…et ses cabanons devant lesquels sont garées des voitures de luxe.

Et c’est finalement sous des cieux plus cléments que nous reprenons le bateau dès le soir.

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