Ecrire l’article sur la limite entre Nord et Sud m’a rappelé que je voulais commenter un petit fait qui m’avait frappée en juillet.

J’ai beau savoir (notamment pour avoir souvent traduit des romans qui s’y déroulaient) que Boston est à la latitude de Perpignan et qu’il peut y faire très chaud en été, jamais je n’avais associé cette ville au chant des cigales. D’où mon étonnement d’avoir trouvé ce dernier particulièrement présent lors de notre passage. Je me suis dit que cela faisait partie de ces ambiances sonores insuffisamment évoquées dans les livres.

Et puis, faisant une recherche-éclair pour la rédaction de cet article, j’ai découvert ceci : au printemps dernier, les médias alertaient sur l’invasion de cigales prévisible cette année dans les villes du Nord-Est, car tout un contingent de ces bestioles allaient arriver à la fin de leur cycle de vie de 17 ans et auraient par conséquent une envie frénétique de se reproduire.

Donc je confirme et je précise l’information : il y a des cigales dans les villes du Nord aux Etats-Unis. Surtout tous les 17 ans.