Édifiée par une précédente expérience de croisière d’observation des baleines dont nous étions revenus bredouilles (en Écosse), je n’attendais pas grand-chose de celle-ci, sinon une plaisante sortie en bateau.
Et le début de la navigation, dans une légère brume romantique, a semblé me donner raison…

Vous la voyez, la nageoire dorsale ?
Mais c’était sans compter sur notre bonne étoile : le temps se lève et les cétacés (rorquals de toutes sortes, bélugas) ont effectivement élu domicile au milieu du Saint-Laurent. Après quelques minutes d’observation, moteur coupé, nous apercevons bientôt leurs jets et leurs nageoires dorsales.
« Ceci n’est pas un parc d’attraction, nous répète inlassablement la guide, c’est un parc naturel, il s’agit d’apprendre à observer les évolutions des animaux dans leur milieu ». Une petite baleine nous gratifie même d’un salto hors de l’eau (mais comme quand on observe les étoiles filantes, tout le monde ne regardait pas au bon endroit au bon moment !).
Aucune trace d’Aramis, le rorqual bleu dont la présence est signalée depuis quelques jours, mais nous rentrons ravis trois heures plus tard et prenons la route qui longe le fjord et nous arrêtons dans la baie Sainte-Marguerite pour tenter de voir encore des bélugas (sans succès), puis à Sainte-Rose-du-Nord pour la soirée.

La baie Sainte-Marguerite
(Avis aux camping-caristes : Sainte-Rose-du-Nord est un village coquet dans une crique coquette, autant dire très petite, et en y descendant on se sent un peu comme une baleine dans un magasin de porcelaine !)