Après avoir encore complété l’équipement du camping-car, nous nous élançons sur les routes et remontons la vallée du Richelieu (riante, agricole) vers le Saint-Laurent. Nous franchissons celui-ci à Québec, puis nous le longeons jusqu’à Sainte-Anne-de-Beaupré.

En face de l’immense basilique, un vaste pré (je dirais même un beau pré) s’offre obligeamment pour le campement des pèlerins motorisés, au nombre desquels nous décidons aussitôt de nous compter.

Et c’est vrai qu’il serait dommage de passer à côté de ce sanctuaire consacré à la sainte patronne du Québec qui reçoit chaque année plus d’un million et demi de visiteurs.

(Je me rends compte que c’est le deuxième billet de la semaine consacré à une église, mais ce n’est sans doute pas un hasard, tant la présence de la religion est inscrite dans le paysage québécois, à commencer par le nom du fleuve et d’une bonne moitié des bourgades que nous traversons : Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Saint-Charles-sur-Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu, Saint-Antoine-sur-Richelieu, Saint-Marc-sur-Richelieu, Saint-… On peut les compter comme on compte les moutons, mais heureusement il y a aussi des Saint-Ours et des Saint-Zénon pour varier les plaisirs !).